Mariee depuis 15 annees a 1 homme adores, deux gamin de 11 et 14 annees, un certain confort materiel, la liberte, i mon sens, de ne travailler que pour le ravissement, une maison cocon forcement ouverte a toutes les amis
En fera, tout a commence depuis trois-quatre ans, si «l’homme ma vie» a commande de nouvelles responsabilites professionnelles : nouvelle pression (des-pressions ?), peur de ne pas etre a la hauteur, . il a commence a faire des malaises dits «vagaux». Parrallelement, persuade que les moteurs qui le faisaient avancer jusque la etaient des moteurs «negatifs», il avait entame une Gestalt-Therapie pour chercher a comprendre ses propres modes de fonctionnement.
Et puis un apri?m, Cela reste rentre en me disant qu’il se demandait votre qu’il fichait la, qu’il ne se sentait beaucoup nulle part, ni dans sa vie professionnelle, ni dans notre couple, qu’il n’arrivait plus a etre heureux.
Moi je n’avais rien surpris venir telecharger shaadi, le ciel m’est tombe via la tete. Son parcours atypique, le ascension professionnelle, cette image du plaisir que nous donnions, tout cela n’etait qu’un leurre, une fuite en avant destinee a masquer un insondable vide interieur, votre «puits sans fond».
Decide a quitter une vie professionnelle qui ne lui donnait plus satisfaction, il est revenu un jour d’un stage therapeutique en me disant qu’il voulait etre. therapeute, ainsi, il a entrepris une formation. Et, a toutes les absences Afin de cause de travail se paraissent ajoutees les absences pour cause techniques, jusqu’a l’ete 2004 — stage residentiel de 3 semaines dans le sud — ou il L’a rencontree.
Pendant pres tout d’un an, j’ai cru que bien est encore possible, qu’il me suffisait de changer, afin que tout redevienne «tel avant». En outre a la fin de l’ete dernier, J’me suis rendue compte que J’me mentais a moi-meme, et surtout, que j’etais seule a «y croire» bien.
Alors j’ai du me resoudre a proposer la separation, a le corps, a mon coeur defendants. Ce blog temoigne de les doutes, de mes coleres, de mes errances. au jour Au moment.
Puisse-t-il vous aidez a baliser ce chemin, comme d’autres ont su baliser le mien.
Voila dorenavant 48 heures que je sais.
Je sais qu’il y a une autre soeur. Que tu l’as rencontree l’ete soir au cours de ton stage. Que vous entretenez une relation depuis bien 7 mois (novembre 200. date a laquelle j’ai recu le fameux SMS qui ne m’etait gui?re destine : «Bon dimanche a toi ma Belle, je t’aime d’amour. P.») Que ta formation a servi de cadre et/ou de pretexte a vos rencontres et vous permet de vous retrouver regulierement depuis plusieurs mois. Et que tu n’as gui?re l’intention d’interrompre une telle relation, beaucoup que ta «vie soit ici», c’est-a-dire ton article et tes bambins. Ou il n’est deja plus question de moi.
Blessure d’amour propre. Je me releve apres le K.O. Je ne suis plus l’Elue, la Favorite, celle qui compte tellement qu’elle eclipse des autres, chacune des Autres. Mais de ca, je me remettrai, meme si je souffre comme pas. D’autant que votre Autre (que dalle de pejoratif ici, je ne connais jamais le prenom), n’a fera que s’engouffrer dans un vide que j’ai laisse, par negligence. «Pas de fumee sans feu», comme on dit. Si tu avais ete parfaitement heureux, tu n’aurais pas eprouve le besoin d’aller «voir ailleurs» si l’herbe est plus degoi»tee. Or, elle l’est vraiment, surtout apres 18 annees de life commune, le stress permanent et grandissant, deux enfants a elever et une epouse «improductive». Le gabarit, le boulet, celle qui «coupe les ailes». I ci?te, l’attrait en nouveaute, le frisson de faire connaissance, de se consulter legerement plus, quelque peu mieux, a chaque rencontre, ainsi, puis la fusion des premiers (e)mois, cette fusion primordiale qui t’a ete refusee a ta naissance, ainsi, que tu cherches desesperement, ainsi, puis cette blessure que j’ai ravivee, bien involontairement, Afin de me couvrir, Afin de etre en accord avec moi-meme et authentique avec toi (non, je n’ai jamais eu a simuler quoi que votre soit. Je me dis que j’aurais peut-etre du. )
Voila pour cela est ma responsabilite: j’ai baisse la garde, oui, je me suis endormie au confort d’une relation que je pensais a toute epreuve, d’un amour que je pensais plus extri?mement que l’ensemble des obstacles, puis dans la routine d’un quotidien que j’assume, seule, depuis J’ai naissance de T. d’ailleurs je n’avais jamais compris que tes acces de colere aussi violents que soudains, n’etaient que la face visible de l’iceberg de tristesse que tu cachais au fond de toi, mais que tu ne pouvais/savais nullement exprimer autrement jusqu’a present. Et puis, c’est vrai, contrairement a toi, je n’avais nullement – ou plus -besoin de fusion pour etre rassuree concernant ton amour : cela m’a fera avancer, cela m’a donne en force, ce seront tes encouragements, la confiance absolue que j’avais en toi et en ton jugement, ce regard a la fois bienveillant et pourtant sans concessions que tu as pose sur les premiers pas de chanteuse, pourquoi pas, ou via faire mes debuts d’intervenante. Oui, j’ai pris de l’assurance peu a peu, grace a toi. Enfin, je suis responsable d’avoir trop un certain temps cru — ou voulu croire — que ton malaise n’etait du qu’au stress de tes responsabilites professionnelles. Je t’ai regarde en Realiser i chaque fois plus, aller toujours plus bas, forcement plus loin, sans t’avoir que dalle demande de bien ca, mais avec respect et admiration. Oui, j’ai eu tort de ne pas m’alarmer davantage, j’ai ete lache de affirmer que les vacances et quelque peu de repos suffiraient a tout arranger.
En revanche, le demeure, je te le rends. Je ne me sens nullement responsable de n’avoir gui?re pu ou su satisfaire a des attentes implicites, voire non formulees, jusqu’a ton retour du sud en fevrier soir, aussi que tu avais deja entame ta relation avec Elle. Tu es revenu avec tes demandes, des besoins clairs et explicites, ainsi, tu m’as laisse croire que la balle etait dans mon camp, qu’il est encore temps de sauver une relation, qu’il ne tenait qu’a moi. Tu m’as donne nos cles pour venir te rejoindre alors que tu avais deja ouvert ta porte a une Autre.