Pourquoi partageons-nous tant d’informations i propos des applis de rencontre ?
Tinder, Meetic, AdopteunMec, Bumble, Hinge… ils font vraiment a parier que fort peu grandes seront les personnes qui ignorent l’existence des applications de rencontre.
Tres florissantes, avec un chiffre d’affaires (CA) qui ne cesse de croitre, que votre soit en France ou dans le monde, ces applications semblent avoir votre bel avenir devant elles. Le site Statistica estime aussi que ce soir atteindra Afin de la France 203 millions d’euros en 2025, contre 140 millions en 2015 (source : Statistica, 2020), soit une hausse de pres de 45%.
Bon nombre de ces applications sont gratuites des l’entree et telechargeables tres facilement concernant Smartphone. Neanmoins, certaines fonctionnalites supplementaires ne sont accessibles qu’a l’achat, avec la promesse d’une optimisation des chances de succes, comme avec le « Super Like » propose avec Tinder.
UN MIRAGE DE GRATUITE
C’est En plus en plus admis que la gratuite d’internet est une idee faussement repandue. Du coup, la publicite permettra a internet de percevoir des revenus colossaux et nos donnees personnelles se trouvent Sans compter que en plus marchandees sur la toile comme monnaie d’echange. Or, des informations que l’on a tendance a communiquer sur ces applications seront assez particulieres et pourraient necessiter une plus grande attention.
Que l’on soit a Notre recherche de notre ame s?ur ou seulement d’une personne pour passer la nuit, renseigner un maximum de trucs nous au sujet de parai®t le meilleur moyen de denicher la personne qui nous correspond le mieux, dans le cadre des applis de rencontre. Taille, ethnicite, age, metier, diplome, religion, localisation, preferences sexuelles, etc. sont autant de champs qu’il est possible de remplir sur ces sites. Par ailleurs, sur nombre de ces plateformes on va pouvoir lier le compte Instagram et/ou Facebook, permettant alors un brassage i nouveau plus consequent de nos donnees personnelles.
LE PARADOXE D’UNE VIE PRIVEE
Pourquoi semblons-nous aussi enclins a partager un si large panel d’informations fort personnelles nous pour concernant ces applications, aussi que nous avons connaissance du risque auquel nous nous exposons ?
Pour saisir cette dynamique liee aux applications de rencontre, Jim Mourey (Professeur associe a l’Universite DePaul, USA), met en avant le concept de « paradoxe d’la vie privee », qui se caracterise Afin de des individus via un calcul cout/avantage, entre, d’un cote, des preoccupations liees a la marketing et, de l’autre, la publication d’informations personnelles voire tres personnelles. Cette theorie formulee via Susan B. Barnes en 2006 se concentrait principalement sur le paradoxe entre les enjeux qui entourent la vie privee des jeunes americain et le partage quasi systematique d’informations i chaque fois plus personnelles sur leurs reseaux sociaux.
J’ai promesse portee avec ces applications, celle de rencontrer l’amour ou d’obtenir une dose d’attention – qui sont des besoins humains – ferait-elle oublier aux utilisateurs les dangers de securite lies au partage de leurs informations ? Ce vieil adage « le c?ur a ses raisons que la raison ignore » parait alors s’appliquer a merveille ici. Pour trouver l’amour, il apparait que nous avons tendance a fermer le regard i propos des risques que nous prenons (Insider 2020).
Par ailleurs, une part non negligeable des individus friands des sites de rencontre s’y rend, non nullement pour trouver le grand amour, mais par simple curiosite ou bien au but d’obtenir une certaine validation sociale aupres des pairs. On cherche alors a etre « swippe » et au vu en concurrence accrue il apparait important de se differencier en renseignant le plus de champs.
DES RISQUES CONCRETS
Tout d’abord, si les utilisateurs de ces applications choisissent de lier un compte Instagram ou Facebook, ce qui rend ces gens beaucoup plus facilement identifiables. Plus grave i nouveau, il parai®t que nombre des sites collectent des donnees en sortant du cadre d’une legalite comme le montre une enquete menee par l’association norvegienne de defense des consommateurs (Le Temps, 2020). Dans le but d’obtenir des profils de consommateur De surcroi®t et puis complets et precis, des precisions sont collectees et vendues, concernant le plus grand ravissement des annonceurs, qui ignorent des fois que ces confortables paraissent illicites, ou refusent de le savoir…
Les adeptes d’applications telles que OkCupid ou Grindr en ont d’ailleurs fait les frais. Concernant le premier, des reponses concernant l’usage de drogues psychedeliques ont ete vendues, tandis que concernant le second la localisation des utilisateurs ainsi que leur statut au sujet de le sida qui l’ont ete (Vox, 2020). Dans la totalite des cas, ces operations ont ete realisees en toute illegalite et cela montre bien que les individus courent un risque reel en partageant des precisions aussi sensibles les au sujet de. Cela reste a esperer que le Reglement General sur la Protection des Donnees (RGPD) ainsi que des actions telles que celle menee via l’association norvegienne de defense des consommateurs vont permettre d’effectuer condamner ces confortables et d’instaurer 1 cadre reglementaire plus strict. Un nouvelle levier d’action efficace Afin de enrayer ces pratiques pourrait venir des marques elles-memes. Dans les faits, si celles-ci choisissent de stopper toute publicite i propos des sites ne respectant jamais des regles d’ethique, i§a des frapperait directement la ou ca fera en gali?re : le porte-monnaie.