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Recemment, une bri?ve cherie est venue a la maison et j’ai decouvert a quel point y est Complique pour ma fille de partager ses jouets. Ce n’est jamais faute de l’avoir preparee psychologiquement, quelques jours avant la venue de sa copine, a l’idee que celle-ci pourrait etre surement tres attiree par des jouets de ma fille, et qu’il faudrait par-ta-ger.
Le jour J, la cherie s’est promptement approchee des jouets (bien votre qu’il y a De surcroi®t normal) et la, c’etait la catastrophe ! Je ne l’avais pas vue “defendre son territoire” de une telle maniere. J’me suis vite rendue compte que beaucoup d’emotions s’en melaient et que, si l’enfant n’est toujours pas capable de bien s’exprimer (principalement avant 3 ans, cela etait le cas chez nous), il risque de le penser en frappant, en mordant, en poussant ou en pleurant. Tout devenait pretexte a se disputer. Meme le jeu dont la fille ne se souciait d’ordinaire que tres minimum devenait soudain, au sein des mains de sa cherie, son plus grand objet de convoitise !
J’suis restee assise pres de ma fille, pour essayer d’effectuer tampon, de l’aider, tant bien que mal, a partager, mais J’me sentais impuissante. Et puis, J’ai voulu aussi faire bonne impression et des autres parents. Eh oui, la pression sociale, tu connais ? J’etais partagee entre :
- mon le desir de lui apprendre a partager et a lui montrer les interets du partage
- mon desir de ne pas la forcer a partager si elle n’en avait nullement besoin. Faber et Mazlish nous disent que “Obliger les bambins a partager ne fait que les pousser a s’accrocher encore plus a leurs affaires. Le partage force sape toute mode a donner de bon c?ur.“
Cette petite experience m’a permis de realiser que l’apprentissage du partage n’est nullement simple. Ca depend egalement du caractere de l’enfant, et de son statut dans la famille. J’entends par la que s’il reste enfant unique, il aura surement plus de difficultes a partager que s’il n’est gui?re tout seul.
Et pourtant, savoir partager reste une competence consequente a acquerir au sein d’ notre relation a l’autre.
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Integrer la notion de partage, i§a te prend un moment !
Le tout-petit considere que tout et cela est a sa portee lui appartient. En grandissant, il va prendre conscience de qui il va i?tre, et cela lui permettra de faire la difference entre et cela est a lui cela qui ne l’est jamais. Avant 2 ans, il se sent menace lorsque d’autres bambins prennent ses jouets, surtout ses preferes !
As-tu remarque qu’a la creche, les enfants ne jouent moyennement ensemble ? Ils passent via la periode du jeu solitaire et ensuite, du jeu parallele, vers 2 ans. A votre age, l’enfant developpe un interet pour nos enfants qui l’entourent. Il va jouer au milieu des autres, mais n’est certainement toujours pas pret a partager ! Dans les faits, il souhaite garder son espace et ses jouets a lui, et rien d’autre.
Vers 2 annees, la notion de propriete se developpe, mais il n’arrive toujours pas a comprendre qu’il peut partager et qu’on lui rendra son jouet un tantinet plus tard. C’est d’ailleurs plus facile pour lui d’echanger 1 jouet, car il en obtient un nouvelle en retour. Il ne est en mesure de jamais non plus se mettre a l’espace de l’autre et regroupe difficilement que quelqu’un d’autre puisse vouloir SON jouet.
Vers 3 annees, l’enfant s’exprime mieux et Cela reste capable de dire “Peux-tu me preter votre jouet s’il-te-plait?“. Il commence a apprecier la presence d’autres enfants ainsi que l’interaction, aussi si souvent, l’entente est de courte duree. Cela arrive a patienter pour obtenir le jouet qu’il souhaite, ainsi, parvient a preter ses jouets. Cela va developper les competences sociales necessaires Afin de apprendre a se Realiser des amis et passer beaucoup de moment a etablir des regles Afin de jouer ensemble.
Un enfant de 4 ans commence a integrer la notion de partage. C’est capable d’echanger tant des jouets que des idees et aime donner et recevoir. Etant donne qu’il maitrise nombre plus le langage, il pourra exprimer ses emotions avec des mots plutot qu’avec des gestes agressifs et par consequent, il se dispute legerement moins. Cela devient mature et parvient a mieux controler ses emotions, car le neocortex se developpe.
Enfin, 1 enfant age de 5 ans reste capable, avec l’aide d’un adulte, de comprendre qu’un objet puisse etre precieux Afin de l’autre. Meme s’il sera alors vraiment centre sur lui-meme, c’est davantage a l’ecoute de l’autre, il va saisir son angle d’approche, mais il lui manque bien plusieurs habiletes Afin de resoudre un conflit avec un nouvelle enfant de le age.
Comment aider l’enfant a partager ?
La preparation en amont
Comme je te l’ai devoile en debut d’article, j’avais essaye de preparer ma fille psychologiquement, mais j’imagine que je ne m’y etais gui?re prise en bonne maniere. Reflexion faite, j’imagine que l’ideal est de:
- preparer l’enfant en lui proposant de cacher ses jouets preferes ou en preparant des jouets qu’il reste pret a partager.
- montrer l’exemple, dans notre vie de la totalite des jours et faire remarquer a l’enfant quand les adultes se pretent des trucs spontanement.
- l’aider a developper le vocabulaire dont y aura besoin concernant savoir a partager.
Au c?ur de l’action
On va pouvoir proposer des solutions tres concretes comme:
- Si l’enfant refuse de preter un jouet, lui proposer d’en acheter lui-meme un nouvelle qu’il accepte de preter a son copain.
- Proposer des echanges de jouets : chaque enfant joue avec un jouet et au bout d’un moment, defini par l’adulte, ils echangent.
- Si l’enfant veut recuperer son jouet, l’aider a patienter en lui proposant une autre activite. Ca nous demandera d’effectuer appel a notre creativite. ??
- Montrer les points forts du partage (quelque chose que l’enfant ne pourrait jamais faire s’il est seul): “si vous jouez l’integralite des deux, vous pourrez construire une tour plus rapidement”.
- Eviter le langage negatif et decourageant, comme “ce n’est nullement gentil de ne point preter”, “tu es mechant”, “je ne suis jamais content”. Ce type de remarque ne l’encouragera gui?re a partager puisqu’il se sentira devalorise.
Et etre present pour :
- Ecouter les peurs qui se cachent derriere le refus de partager. La majeure partie un moment, l’enfant a peur de ne point recuperer son jouet ou de le recuperer en mauvais etat. On pourra le rassurer par la suite.
- Encourager l’enfant a developper l’empathie. On va pouvoir lui amener ses propres sentiments ainsi que ceux de son petit copain. Pourquoi pas “quand tu joues avec ta figurine, tu es heureuse“, “regarde, ta copine, elle n’a aucune jouet, je pense qu’elle a d’une peine. Tu ne crois pas ?” mais aussi “il reste triste, je pense qu’il avait envie de jouer avec toi“. Il est important de le faire de maniere objective, sans culpabiliser notre enfant.